Vendredi 29 Mars

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Un chercheur d’or brésilien clandestin de 39 ans a bien été grièvement blessé par des explosifs des forces armées pendant la visite d’Emmanuel Macron

Un chercheur d’or brésilien clandestin de 39 ans a bien été grièvement blessé par des explosifs des forces armées pendant la visite d’Emmanuel Macron
Nouvelles révélations !

Le parquet de Cayenne qui n’avait pu être joint lundi soir a confirmé mardi en fin de matinée l’information dévoilée lundi par Guyaweb selon laquelle un  chercheur d’or brésilien en situation irrégulière a été gravement blessé vendredi aux deux mains par des explosifs d’un dispositif des forces armées au cours d’une opération de lutte contre l’exploitation minière illégale sur le territoire de la commune de Maripasoula. Le Président de la République, Emmanuel Macron, s’était rendu la veille, au bourg de cette commune isolée du sud-ouest guyanais en proie à l’activité aurifère illicite depuis plus de 25 ans L’information sur cet…

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13 commentaires

  • Alessandro de Sousa Alencar

    Ces situations ne devraient pas devenir systématiques à chaque visite présidentielle. Mais pire que ça, elles ne font surface que lors de ces visites. Afin de persuader le chef d’État de mettre plus des moyens? Enfin, en ce que concerne l’accès aux soins qu’il méritait ce monsieur, il n’est guère plus secret qu’il existe en Guyane deux poids et deux mesures. Venez vivre dans l’Ouest guyanais et constatez vous même cette sécession. Et je n’ose pas toucher le sujet en regardant par l’angle de l’ethnicité/origine puisque il ne serait évidement pas courtois de la part de ce guyanais d’origine brésilienne de parler dans ces termes, mais bon… Que les orpailleurs soient contrôlés et régulés par l’État nous sommes bien d’accord, mais nous devrons perdre notre humanité? Être ferme ne veut pas dire être impitoyable. Regardons un panorama de il y a 15 ans en arrière: http://www.dailymotion.com/video/xg051 C- contre le lien pour la visualisation en ligne de « La loi de la Jungle », un documentaire de Philipe Lafaix sur les méfaits de l’orpaillage. Essayez de ne pas hurler, ma Guyane!

    • Si le gouvernement faisait réellement preuve de fermeté, ça se saurait. Si c’était le cas, ce pilleur ne serait pas là et il aurait encore ses deux mains. Personne ne peut s’en réjouir. Les forces armées n’ayant même pas l’autorisation de tirer sur une pirogue pour l’arrêter, je doute fort qu’ils s’amusent à faire péter des mines sous les mains des malheureux orpilleurs. La responsabilité de l’accident lui incombe. Alors arrêtons de taper sur les soins hospitaliers gratos en Guyane. Sinon, soins minimums et eva-san au Brésil, où il sera « beaucoup » mieux soigné.

      • Alessandro de Sousa Alencar

        C’est qui Joko? Un juge anonyme? Un franc-tireur? Pas si franc puisque il garde sa tête voilée pour un pseudonyme… :) C’est difficile pour moi de parler à quelqu’un dans ces conditions mais faisons un effort: En dépit de la formation pour la compétition in-freinée laquelle nous sommes exposée depuis notre jeune age à l’école nous avons notre autodétermination et avec un peu de discernement nous pouvons se retrouver en collaboration en évitant de tirer sur des pauvres pigeons juste pour affirmer nos couilles. As-tu pensé qu’il y a un pays en construction ici et que ce genre d’avis n’incite pas l’union? As-tu pensé que cette aventure aurifère as déjà fait ses dégâts de l’autre coté de la frontière? Oui puisque « Lourenço » au Amapa a été crée par des gens d’ici qui sont allés dans l’autre coté de la frontière brésilienne? Jusqu’aujourd’hui il existe des vestiges de rails des petits trains français la bas… Penses-tu qu’ils ont payé des royalties pour Orpiller là-bas? Connais-tu l’histoire de l’invasion de Counani? Je ne pourrais pas être exhaustif mais je te propose qu’on se pose sur l’histoire de l’Orpaillage au Plateau des Guyane qui dépasse les frontières pour exister basée sur le mythe de l’Eldorado…. Enfin, ça qu’il faut, c’est de l’union pour y avancer vers une Guyane tolérante et inclusive et pour cela il faut concevoir que la condition humaine n’est mise de coté seulement en état de guerre déclarée. Mais une fusée qui décolle en payant de miettes à la Guyane n’étonne plus beaucoup de monde… Il ne s’agit pas du pillage haut de gamme la? Réfléchissons ensemble: le moindre brouillon d’union ici atteint haute sphère là-bas…. J’évite créer de la haine et avoir à gérer un autre guyanais type « Manoelzinho » qui est né et a grandit à Saut Sabat… Et, écoute moi, ils viendront en milieu urbain pour récupérer son dû… Et la cachette sera plus dur pour toi…

        • Et vous, vous êtes qui ? le représentant de l’état d’Amapa en Guyane ? Oui, il y a un pays en construction. Mais c’est un pays, pas un état brésilien supplémentaire. L’Amapa fut français jusqu’au fleuve Amazone, après avoir été espagnol et portugais, jusqu’en 1900 après l’arbitrage suisse du contesté franco-brésilien. Le problème est réglé, les frontières existent. Je ne crois pas que 10.000 guyanais orpillent le Brésil. Il n’est pas question de tirer sur de pauvres pigeons, personne n’a tiré sur ce pauvre bougre. Il s’est lui-même fait péter les mains. La France le soigne gratos. En l’occurrence, c’est nous qui nous sommes les pigeons et nous en avons assez de nous faire plumer. La fusée ? elle paye aussi le Brésil, pour le radar de poursuite, sans compter tout l’argent des allocations qui repart, ne racontez pas n’importe quoi. La condition humaine ? commencez par la régler au Brésil. Nous n’avons pas de leçons à recevoir. En milieu urbain ? ils y sont déjà depuis longtemps avec le soutien de certains. Je ne me cache pas, je vis là. Tous les gens qui respectent la Guyane sont les bienvenus. Soit disant, vous évitez de créer de la haine, mais vous menacez…

          • Alessandro de Sousa Alencar
            02 novembre 2017

            Bonjour Joko, Je ne suis pas grande chose à ton regard je pense, mais peu importe. L’ampleur du souci est d’ordre social ici et ailleurs. Ne me prenez pas mal, mais il faut regarder au delà des frontières pour y comprendre en profondeur. D’ailleurs j’accueille bientôt une équipe de chercheurs de l’université d’État du Amapa que viennent étudier le sujet. Il est bien vrai que je préfère montrer mon visage ici avec mon nom et prénom et au même temps je ne conçois pas des citoyens de premier et deuxième classes. Je ne vous menace pas, je partage avec toi un constat. Ils sont déjà en milieu urbain ces brésiliens qu’aujourd’hui voient la Guyane comme Eldorado et dans sa frustration font pire qu’orpiller.. J’ai déjà été victime de mes concitoyens du à mes amitiés « extracommunautaires »… Mais ce fait ne m’a pas amené à ignorez la condition humaine et je t’invite à connaître le Serment d’Hippocrate qu’influe sur la déontologie de la médecine. En résumant, il devrait avoir le meilleur traitement comme les autres.

            La grande vérité est qu’on pas pas la bonne immigration puisque nous ne regardons pas assez au delà des frontières. Des conventions d’échanges dans la recherche nous n’avons presque pas en dépit de vivre le même territoire amazonien. J’ai été le premier visa pour le renseignement supérieur de la Guyane en tant que chercheur en développement durable. Pour y arriver j’ai du faire un affaire diplomatique à Brasília en allant parler à l’ambassadeur de France au Brésil et aussi au président de la république brésilienne à l’époque. Et je vois la le souci: Des portes fermées pour la bonne migration. Et pour entamer, je défends la fin de la demande de visa de tourisme, que les brésiliens viennent dépenser leur argent ici et faire des contacts. Tout simplement s’intéresser pour la Guyane. J’insiste qu’Il faut que de gens d’ici partent la-bas et de gens de la-bas viennent ici pour des échanges dans différents domaines vu que nous partageons un paquet de problèmes en commun. Maîtrisons l’immigration à la place de la stigmatiser. Nous devrons se connaître mieux afin de mieux se respecter. Une bonne journée à toi!

  • Desijose

    « En Guyane, SOS mains n’existe pas, encore moins quand vous êtes en forêt. Le seul exemple que j’ai en tête de réparation d’un doigt, c’est le cas d’un métropolitain qui faisait du jardinage avec un sabre sur la savane Matiti (Une source médicale au Samu)
    Certes SOS mains n’existe pas en Guyane.  »
    Et c’est ignorer le travail, la débauche d’énergie et le dévouement fait par le bloc du CHAR qui relèvent parfois du miracle tant les moyens en matériel sont quelques fois bien basiques rapport à certaines interventions. et contrairement à ce qui est dit (sans vouloir créer de polémiques inutiles) il y a autant sinon plus de locaux ,de clandestins que d’hexagonaux.
    Je suis étonnée que ce soit une personne du SAMU qui tienne ce discours. Soit elle est là depuis peu de temps, soit c’est encore et toujours l’éternelle guéguerre entre les urgences et le bloc opératoire mais ça c’est malheureusement encore trop courant à notre époque

  • Nicolas

    Vous insinuez que si l’orpailleur clandestin a eu les deux mains arrachées, c’est à cause de la visite de Macron.
    Vous utilisez un drame pour nous faire croire qu’il révèle encore une fois une défaillance de l’Etat, et que c’est encore de sa faute, ce qui conforte le discours simpliste et racoleur de beaucoup de vos articles.

  • FF

    Ne lisez pas l’article en diagonale, ce n’est pas du tout ce qu’il est dit puisqu’une source médicale explique le fonctionnement de l’hélicoptère sanitaire en règle générale, tout de même intéressant à savoir. En tout cas, cette histoire n’a pas filtré pendant la visite…

  • Je sors du chc pour un palu . Dans le seul service infectiologie 5 Gariemperos sont hospitalisés tous arrivés par hélico sur les deniers du CH . Dans ce service : pas de clim, pas d’eau chaude dans la douche, pas d’eau fraîche à boire (machine à glace en panne) un hôpital digne du tiers monde .M Farine pourriez vous trouver le coût annuel de ces évasan humanitaire ? La facture devrait être présenté au Brésil (qui ME fait payer MES soins de français humaniste)

  • En réponse à Alessandro de Sousa Alencar – vous écrivez « Je ne suis pas grande chose à ton regard je pense, mais peu importe. », Je ne vous connais pas, ici c’est juste un site où on cause avec des pseudos, c’est la règle. Alors, évitez de penser à ma place en jouant les victimes. Libre à vous d’utiliser votre nom, votre vie n’est pas ici, en cas de problème vous rentrerez chez vous. L’au-delà des frontières, je le connais. Au Brésil, je serai toujours un étranger, alors je ne fais pas de sentimentalisme, vos compatriotes n’en font pas. Je ne suis pas universitaire mais je suis le premier à regretter le manque de coopération avec tous les états voisins sur la recherche en Amazonie, une université Euro-amazonienne. Les universitaires, en France comme au Brésil, ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes concernant le niveau et la reconnaissance des diplômes. Réglez ce problème. Si nos gouvernements préfèrent échanger des sous marins ou des hélicoptères, je n’y suis pour rien.
    Le problème qui m’intéresse, c’est la dégradation de la sécurité en Guyane. L’insécurité sur le campus a disparu ? La bonne immigration ? c’est simple, c’est celle qui n’est pas clandestine. Et dans la bonne immigration, encore plus simple, ceux qui ne respectent pas les lois doivent dégager, gros ou petits. C’est comme ça partout dans le monde, sauf en France, le pays des droits de l’homme sans les devoirs. C’est grâce à cela que nous nous faisons piller depuis 30 ans, pour cela que nous vivons derrière des grilles, avec des alarmes, des chiens, des armes, que nous nous laissons insulter, que nous devrions baisser les yeux devant des petits connards qui n’arrêtent pas de braquer et sont toujours dehors. Ça n’est pas ma culture, juste une culture d’importation. Beaucoup comme moi commencent à en avoir assez. La maitrise de l’immigration ? elle doit se faire des deux côtés des frontières, dans les deux sens. Pas uniquement laisser passer l’argent et l’or avec les gens qui dépensent dans un sens, en même temps que les gens qui volent ou qui braquent dans l’autre sens. Les travailleurs légaux sont les bienvenus. L’immigration non maitrisée se stigmatise bien toute seule, elle n’a pas besoin de moi. Au final, je ne peux que souhaiter que ce garimpero malchanceux ou imprudent se rétablisse au mieux…et rentre chez lui. Por fim, desejo vos um bom dia.

  • Alessandro de Souza écrit « Oui puisque « Lourenço » au Amapa a été crée par des gens d’ici qui sont allés dans l’autre coté de la frontière brésilienne? Jusqu’aujourd’hui il existe des vestiges de rails des petits trains français la bas… Penses-tu qu’ils ont payé des royalties pour orpiller là-bas? Connais-tu l’histoire de l’invasion de Counani? Je ne pourrais pas être exhaustif mais je te propose qu’on se pose sur l’histoire de l’Orpaillage au Plateau des Guyane qui dépasse les frontières pour exister basée sur le mythe de l’Eldorado… ». FF Je conçois que vous ne laissiez pas paraitre en réponse aux babillages de cet universitaire (qui aurait les couilles d’aller visiter ses compatriotes, il s’imagine être le seul) un article de la concurrence. Je vais donc m’appuyer sur cet article pour répondre à ses inepties, voire contre vérités, car il se trouve qu’aujourd’hui avait lieu une cérémonie en hommages aux soldats morts pour ce contesté franco- brésilien. Cette histoire du « contesté » franco-brésilien et de la délimitation de la frontière entre la Guyane et le Brésil qui a coûté la vie à une soixantaine de personnes a été évoquée lors de la cérémonie d’aujourd’hui 2 Novembre 2017. A l’époque, la frontière française n’était pas Oyapock, c’était Macapa et le fleuve Amazone. Des aventuriers français et brésiliens, après la découverte d’importants gisements d’or, décrétèrent l’indépendance de ce territoire et créèrent la république de Counani. S’en suivirent des combats, arbitrés par la Suisse, qui décida d’accorder ce territoire au Brésil. Le 31 août 1901, un monument rappelant cette page de l’histoire a été inauguré dans le cimetière de Cayenne, il existe toujours. On peut s’étonner que ces gisements d’or ne soient pas exploités par les garimperos qui préfèrent venir piller les gisements guyanais et surinamais. Pourquoi ? parce que le Brésil règle le problème différemment, il garde ses réserves d’or et personne ne s’y frotte…

  • Francois

    je suis plutôt d’accord avec Joko, et c’est à notre honneur que les or-pilleurs illégaux reçoivent gratuitement des soins via une évacuation sanitaire. Si ce Brésilien en situation irrégulière (clandestin; illégal; …) était resté chez lui, il aurait encore ses deux mains ! En tout cas, encore merci et bravo aux FAG et gendarmerie pour leur lutte contre l’orpaillage illégal .

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