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Malathion : un scientifique ayant collaboré à l’étude de l’Institut Pasteur interdite d’éclairage, choisit de la commenter !

Malathion : un scientifique ayant collaboré à l’étude de l’Institut Pasteur interdite d’éclairage, choisit de la commenter !
Info exclusive à la Une !

Toute la semaine dernière nous avions tenté en vain d’avoir des éclaircissements sur certains points de l’étude scientifique réalisée et publiée le 28 mai dernier par des scientifiques de l’unité d’entomologie médicale de l’Institut Pasteur, aidés de l’un de leurs homologues du Cnev (Centre national d’expertise sur les vecteurs). Ces scientifiques avaient tenté de décrypter, il y a quelques mois, le niveau de résistance au malathion des moustiques aedes aegypti, vecteurs connus du chikungunya. Isabelle Dusfour, une scientifique de l’unité d’entomologie médicale de l’Institut Pasteur, ayant participé à ces travaux, m’avait dans un premier temps répondu :  » Ce rapport…

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17 commentaires

  • Et ben, un scientifique qui ne fait pas l’autruche, ça change.
    Je sais maintenant que je suis bien informé pour me faire gazer, je suis content.

  • « Il y avait dès lors de quoi s’étonner tout autant de ce véto administratif que de l’intrigante caution scientifique accordée à ce véto. »
    Vu le monde dans lequel nous vivons, l

  • Ces explications montrent surtout une chose : laissons aux experts l’analyse des données. Je ne vois pas en quoi tout ce remue-ménage éclairera un peu plus les non-initiés. Ce qui paraissait suspect à F. Farine vu la teneur des questions ne relève que de l’exécution de protocoles scientifiques.
    Comme expliqué par le scientifique : les tests ne semblent avoir été réalisés qu’en laboratoire. A quand des résultats « dans la nature » ? On ne pourra tirer des conclusions qu’à ce moment là.

  • frederic.farine@hotmail.fr

    On comprend mieux à travers ce complément d’information, les réticences des autorités administratives à laisser les scientifiques s’exprimer sur ce dossier. L’ordre avant la conscience ? Pour vulgariser ce que dit ce scientifique à mots choisis : les doses expérimentales utilisées qui ont confirmé une résistance des aedes aegypti au malathion n’ont aucun lien avec les doses pulvérisées sur le terrain. Autrement dit, on n’a pas de certitude sur le niveau d’efficacité des pulvérisation sur le terrain…

  • Le scientifique parle de l’impact du malathion sur les moustiques (les doses) mais qu’en est il de l’impact sur la population?

  • Mmh j’ai encore un peu de mal à saisir la notion de  » dose opérationnelle « ?  » Elle est déterminée pour un usage et un type de traitement donné « , la dose opérationnelle est donc celle appliquée en ce moment, 0.8% ?? Mais il est démontré dans le rapport que l’A. aegypti y est résistant… S’il faut qu’elle soit efficace, il va bien falloir augmenter la concentration de malathion pulvérisée ? pourtant M. Poquet nous répond  » il n’est pas question d’un dépassement des doses recommandées  »
    Merci de m’éclairer

  • oui il est important de connaître l’impact de ce produit sur notre santé. Il faut savoir que lorsque le produit est pulvérisé, il ne faut pas utiliser l’eau de sa piscine pendant 48h pourquoi à votre avis ?

    • Vous ne connaîtrez jamais l’impact de ce produit sur votre santé. Pour la simple et bonne raison que l’on n’en sait rien. On ne connaît ni la dose réputée efficace pour les moustiques, alors les effets sur l’homme ?

      Considérez aussi que les travaux de ces « sachants » (dixit préfecture ou préfet? merci en tout cas !) valent ce qu’ils valent. Non seulement rien n’est testé, mais surtout rien n’est testablen à part des manip’ en laboratoire. Les effets des substances contactées à petite dose demeurent inaccessibles pour la science, question de méthodologie. Les chercheurs ne vous le diront pas, l’administration encore moins.

      C’est un sujet vaste et technique… La façon d’épandre est aussi déterminante. Sachez que la taille de l’aérosol diffusée est dèjà cruciale dans l’efficacité d’un produit phytosanitaire, avant même sa toxicité en absolu pour la bestiole visée, ce qui nous réfère à la qualité des équipements du Conseil Général, à la formation du personnel etc.

      Quant à l’usage de votre piscine, sachez que le produit dilué dedans vous soumet à un contact prolongé à très petite dose – à condition de jouir de votre piscine, bien entendu. Et nous revoilà au problématique de la petite dose à longue durée, totalement inaccessible, encore une fois !
      Les deux jours mentionnés par l’administration servent à vous rassurer, laissant croire qu’après ce laps de temps le risque disparaît. La vérité est que la molécule en question subit une dégradation au contact de l’eau. Seulement, l’hydrolyse est relatitement rapide en pH bas (acidité) et très lente en pH alcalin. l’eau de piscine est censée de tourner autour de pH 7 ou 7.2.

      Pour compliquer la chose, la rapide dégradation (tout de même quatre à cinq jours à pH 5 et non pas 48 heures comme l’administration vous fait croire) ne vous portera aucun soulagement, même si vous sacrifiez votre piscine en y balancant de l’acide chlorhydrique jusqu’à baisser le pH à vous ronger la peau : la dégradation passe par le malaoxon…

      Et à pH 7 et au-delà, vous avez votre piscine malathionnée pendant quelques semaines, voire… Sauf si vous chlorez votre piscine, car le chlore remplace le pH acide et met le turbo à la transformation malathion -> malaoxon, même en pH alcalin…
      A ce niveau, on commence à parler dans le vide, car d’autres facteurs interviennent, comme la température ambiante, le rayonnement (REPUTE peu interactif dans la décomposition de la molécule), etc. Là, on est enfumé. Dans tous les sens du terme.

      Pour vous rassurer, consolez-vous du fait que le malathion n’est pas un poison très virulent. Pour observer des effets, il faut des doses assez élevées. Il est aussi réputé d’être métabolisé assez rapidement, même si nous savons qu’il en reste toujours quelque chose…

      Au fond, le choix de cette molécule m’interloque. Je n’aurais jamais songé au malathion pour démoustiquer des lieux habités. Beaucoup à dire sur ce sujet.

  • Johann

    Une chose est sûre, après le passage de la baigonneuse jeudi matin, j’ai toujours autant de moustique chez moi. Pourtant ma villa se trouve à 6m de la rue rempruntée par le distributeur de cancer ambulant.

  • UN PREMIER SUCCÈS AVANT LA VICTOIRE TOTALE !
    http://laleveedesvoiles.fr/tres-grande-mobilisation-des-guyanais-hier-soir-contre-le-malathion/
    Merci à toutes et à tous et à très bientôt pour la suite du combat !
    AUX ACTES CITOYENS !

  • Ah… ça envoie!
    I love you FF and Guyaweb !!

    L’introduction est superbe, quel espoir, on sent qu’une vague populaire se met en route… Petite ou grande, mascaret ou tsunami??… Peu importe… mais… quelqu’un à du feu ?

    >> Ce n’est pas Pasteur qui fait de la rétention d’information
    Extrait « Il y avait dès lors de quoi s’étonner tout autant de ce véto administratif que de l’intrigante caution scientifique accordée à ce véto. »

    Vu le monde dans lequel nous vivons, la caution scientifique du véto ne m’intrigue pas plus que ça. L’institut Pasteur à besoin de fond donc de clients pour vivre. C’est tout. Sans excuser, c’est compréhensible.

    Je m’en prendrais plutôt à l’ARS qui ne fait pas son travail d’information correctement. L’Agence Régionale de la Santé est un service public ! Elle est le pilier de la réforme du système de santé.
    http://www.ars.sante.fr/Presentation-generale.89790.0.html

    Nous savons tous que le financement du système de santé est très lourd à porter pour l’État, l’objectif est donc qu’on aille moins à l’hôpital et pas qu’on y aille beaucoup mais sur une période de temps plus longue. (ou alors il faut vraiment qu’on fasse la révolution)

    >> 0.8% vs 5%
    Le problème avec cette histoire de %, c’est que nous ne savons pas à quelle dose nous sommes bombardés finalement, puisque les « doses tests » n’ont pas de relation avec la pulvérisation des dégomeuses. ..

    J’ai encore pleins de questions qui ne trouvent pas de réponses, et lorsque j’ai pu trouver de l’information et quelques réponses, elles ne m’ont certainement pas rassurées. Je suis une partie du peuple, je ne souhaite pas que ce produit soit pulvérisé plus longtemps.

  • Constat après pulvérisation du malathion…. Autant de moustiques qu’avant voir plus…. Et il semble que nous ne sommes pas les seuls à faire ce même constat…. Donc on nous intoxique pour rien si ce n’est pour enrichir une fois de plus les grandes firmes.
    Quand à nos chères grandes instances, tout le monde sait depuis bien longtemps qu’elles se foutent pas mal de la Guyane qu’elles ne savent parfois a peine localiser sur la carte….si ce n’est s’assurer le bon lancement des fusées pourvu que ca leur rapporte du fric…. La population ne les interesses pas…merci!!!! J’espère qu’il va y avoir une vrai enquête auprès de la population et une étude scientifique qui tienne la route pour éviter les prochaines pulvérisations…..

    • Bonjour Marmotte.
      Une étude scientifique il y aurait dû y en avoir pendant les dix années où ce produit à été utilisé en Guyane jusqu’en 2009. Etudes OBLIGATOIRES de suivi de la santé des concitoyens et sur l’environnement mais dans les faits: RIEN! Pas une seule étude de suivi de l’utilisation du malathion. Pire, il n’existe aucune étude AU MONDE sur l’usage de ce produit en milieu tropical !!! Après 10 ans de pulvérisation !!!
      Et pour quels résultats ? N’y a-t-il plus de moustiques ? Plus de maladies ? N’y a-t-il pas d’alternatives écologiques sérieuses et efficaces ?
      Le but du collectif qui est en train de se créer est clair: l’arrêt immédiat de toute pulvérisation chimique dans la lutte anti vectorielle en Guyane et l’étude de tous les autres moyens plus efficaces, plus respectueux de la santé et de l’environnement et bien moins onéreux.
      Il n’y a pas d’alternative à l’ARRÊT IMMÉDIAT DE CET EMPOISONNEMENT GÉNÉRALISÉ ! STOP AU GAZAGE DE LA GUYANE !
      Denis.

      • 01 décembre 2014

        Merci Denis pour le lien sur laleveedesvoiles.fr. En effet 50 personnes, ce n’est pas beaucoup mais on a eu l’info trop tard. Et on a du mal à savoir qui a la liste des 1500 signataires de la pétition, car étant signataire, je n’ai pas eu l’info, et le temps qu’on me la fasse suivre… J’avais pourtant écrit à l’adresse mail plusieurs jours avant mais pas eu de réponse, et ensuite une amie m’a fait suivre un mail venant de cette adresse pour un rassemblement devant la mairie, puis j’ai eu l’info de l’annulation de cette manif… bref pas facile d’avoir les infos, et je suppose qu’on est nombreux à se demander ainsi quoi faire
        J’espère que la page facebook sera vite créée afin de mettre en relation tous ceux qui ne veulent pas se laisser empoisonner et qui protestent chacun sur son site préféré
        Je te lis : « pendant les dix années où ce produit à été utilisé en Guyane jusqu’en 2009 » ! Non seulement on en a rien su, mais on a jamais eu d’info à cette époque sur les piscines, les femmes enceintes, les bébés, etc… mes enfants, nés pendant ces 10 ans, ont donc cumulé les 3 !
        En tout cas, suite à la pulvérisation, j’avais toujours autant de moustiques le jour même et depuis ! Je vois que beaucoup disent la même chose !

  • Francois

    a nouveau je redis mon appreciation au travail professionnel de Frederic Farine, car les journalistes d investigation se comptent sur les doigts d une main en Guyane ! Je demande a l ARS de Guyane de tres rapidement faire publier un document exhaustif – et comprehensible pour le bas-peuple – sur le malathion: que connaissons-nous de cette molécule, et de ses impacts sur la santé (humaine) et sur l environnement.

  • 01 décembre 2014

    Il semble qu’une bactérie ait été trouvé par les chercheurs argentins, qui mange les larves de moustiques. Les premiers tests apparaissent plutôt intéressants… Pourquoi ne pas faire d’essais à grande échelle en Guyane? Le coût d’investissement sera certainement bien moins important que pour le malathion et on ferait avancer les choses dans le bon sens…. Et avec bon sens!…. Pour une fois…. Mais pour ça il faut une volonté politique… Que nos élus se mouillent un peu pour une fois!! En tout cas nous n’aurions rien à perdre à faire ce test vu la resistence des moustiques aux pesticides….

  • 02 décembre 2014

    chapeau au journaliste il faut continuer à leur mettre la pression et qu’ils arrêtes de faire des guyanais des moutons ! les guyanais au combat !!!! Mr Farine il faut continuer les révélations ! les Guyanais peuvent déjà vous remercier !

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