Littoral de Kourou : une maison menacée de disparaître
Une lettre ouverte des membres de l’association Alka Action Littoral Kourou « excédés des différentes promesses orales » a été adressée à la Mairie de Kourou pour alerter sur « la protection du littoral de Kourou et les habitations qui en sont proches.» Le littoral kouroucien connaît une érosion généralisée de son littoral, notamment sur l’avenue de l’Anse et le village Amérindien, en raison de sa position actuelle en situation inter-bancs. A l’avenue de l’Anse, une digue de sable avait été construite suite aux grandes marées de fin février pour freiner le trait de côte – l’un des plus instables au monde – et aussi pour…
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3 commentaires
ça ne couterait pas moins cher et ne serait pas plus pérenne de trouver des solutions de relogement ?
Bonjour domguyane
Ces maisons ne sont pas là par le fait du hasard. Elles sont le résultat d’une incompétence générale (je ne parle pas ASF973 qui est peut être la seule à prendre la problématique à cœur) Avant de construire le long de la bande littorale, les communes font venir des « intelligences » du risque côtier et leur demandent : » vous pensez que l’on va être submergé ? » Eux pour diverses raisons, répondront : « non, allez , vous pouvez bétonner » Et elles y vont. Sur le littoral de Kourou, la dernière phase de construction sur littoral date de 2009 ou 2010, on ne peut pas dire qu’ils n’étaient pas au courant de facteurs comme le réchauffement climatique et montée des océans. « Ce sont des cycles » qu’ils ont chanté en choeur à la mairie. Des vieux cycles oui, tout pourris, qui datent tous d’ avant qu’on fasse fondre les glaciers et que le ciel verse des pluies par torrent. Même pas mal, on va faire une marche de 1 m et construire les logements sociaux au dessus…..sauf que l’océan est joueur pour l’instant après avoir avalé plusieurs rangées de palmiers le long du village amérindien, il s’attaque à présent au socle de la butte du front de mer. Comme il l’a fait à l’anse il y a 10 ans avec le résultat que l’on connait aujourd’hui. J’entendrais toujours la réponse faite à Antoinette aux « anciens » du quartier qui lui rappelaient le gros « débordement » de 1996 à Boudinot. « Mais vous êtiez où quand on a présenté le projet ? » « Chez nous, parce qu’aucun des propriétaires n’avait été convié à la réunion de la mairie » Plutôt un épilogue comme à la Faute-sur-Mer oui, que le délogement d’une seule famille. Que le bailleur social prenne des risques avec son patrimoine immobilier après tout c’est son problème, il a assez de logements vides pour reloger ses locataires sinistrés. Mais quid des gens qui ont mis l’argent de toute une vie dans un bien ? Trop facile que les responsables payent (ceux qui disent oui avec la tête pour construire sous l’eau)
Le trait de côte ne se freine pas. Il est une ligne imaginaire qui positionne une limite d’urbanisation entre autre. L’érosion se freine, ou on essaye.
On ne fait pas une «mise en protection d’une maison avec un carottage géologique!» Un carottage permet uniquement de connaître la nature du sous sol.
La dénomination «virage de l’Anse» ne concerne que la maison à ce jour en danger et le bout de route qui a disparu. Hors cette zone précise, la préconisation technique de la DEAL devrait s’appliquer.