“La crise au Char n’est pas terminée”
Les urgentistes démissionnaires de l’hôpital de Cayenne ont fait le point à la veille de leur départ. Ils proposent à la direction une reconduite de deux mois de leur contrat afin de « ne pas déstabiliser l’offre de soins en Guyane. » La nouvelle avait l’effet d’une bombe : 17 urgentistes ont présenté collectivement à la direction de l’hôpital, le jeudi 3 mai, leur demande de mise en disponibilité immédiate, tant pour les praticiens hospitaliers titulaires que pour les contractuels. “La démission initialement posée était dans le but d’alerter sur les conditions des soins dans le service” a rappelé Arthur Derour-Corté, un des 17 médecins…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
2 commentaires
Un bel exemple de comment nos directions toutes autant qu’elles sont à tous les niveaux considèrent les personnels comme des objets jetables, corvéable à merci et remplaçables à l’infini quelque soit le contexte et le territoire. Sauf qu’à un moment donné, on atteint le bout du bout et quand il est atteint, ces chères personnes sont déjà parties vers de nouveaux horizons.
Que l’on ose prendre acte de ces démissions et faire perdre aux urgentistes contractuels leur métier alors même que seule leur conscience professionnelle les a amené là… Assez surréaliste!
Le mode professionnel est déjà bien trop fourni en tiroirs caisse sur ce territoire: muets, inactifs, contemplatifs de la débâcle mais qui ont pour philosophie « après moi le déluge », « mo mèm mo ja sauvé!!!! ».
Vive cette belle Guyane qu’on aime.
C’est quand même super inquiétant tout cela d’autant que j’ai reçu par Whattapp un communiqué qui reprend de nombreux points de cet article mais qui se conclu par le fait que le service Urgence Samu n’est plus en capacité de soigner tout le monde.
Super flippant, il faut croire en sa bonne étoile mais pour combien de temps, combien de morts ?