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Immigration : « la souffrance générée d’année en année » doit cesser

Immigration : « la souffrance générée d’année en année » doit cesser

En 2014, 5 800 sans papiers ont été expulsés de Guyane, majoritairement vers Albina, Oiapoque. Des « personnes qui présentent des attaches familiales importantes en Guyane, des chargés de famille, qui en grande majorité sont des travailleurs » selon la Cimade. L’automatisme de l’expulsion à tour de bras va « dans le mur » s’alarment des associations qui invitent à une politique alternative, d’altérité et d’initiatives. Le rapport 2014 des centres et locaux de rétention français dressé par l’Association Service Social Familial Migrants, Forum Réfugiés, France terre d’asile, La Cimade et l’Ordre de Malte paraissait il y a peu. « Pas grand-chose a changé sauf…

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19 commentaires

  • PAT

    « Charité bien ordonné commence par soi-même. » En Guyane, tous les habitants n’arrivent même pas à trouver un logement décent, certains veulent changer de politique d’immigration, alors là on y va vraiment dans le mur. Que font les pays voisins en la matière ?

    • Chaque fois qu’un local fait un commentaire sur l’immigration, c’est facile à voir, et ça fait tellement rigoler.

      Si les locaux voulaient travailler comme ouvriers, jardiniers, mécaniciens, charpentiers et tous les autres métiers que les immigrés assurent, on aurait pas de problèmes de pénurie. Dès la fin de l’esclavage, une culture de gratte-papier s’est installé et le Guyanais noir se sent avec un droit sacré d’être cadre de l’administration publique. Et on pleure la misère, et la faute est toujours aux autres…

      Oui Monsieur Karré, arrêtez votre discours d’extrême droite. Si vous estimez que rassembler des briques ou servir dans un restaurant est dégradant, il y en aura qui n’en pensent pas. Pour la fonction publique, demandez un financement auprès de la région, pole emploi et faites la IRA, comme tout le monde.

      Arrêtez de pleurer la misère et allez vous battre, laissez ces immigrés se battre, eux aussi !

  • Comme le disait Michel Rocard, « nous ne pouvons pas porter toute la misère du monde sur nos épaules »…

    • Comme l’a (vraiment) dit Michel Rocard : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde ».

      Une phrase tronquée (selon M. Rocard) et dont la teneur exacte était :
      « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part. »

      Quant à cette histoire d’épaules dans la citation, c’était peut-être Rocard cité par Cyril Hanouna ?

      • Phrase tellement tronquée et manipulée que vous aussi vous la déformez… Voici ce qu’à précisément dit Rocard le 3 décembre 1989 :
        «Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde. La France doit rester ce qu’elle est, une terre d’asile politique […] mais pas plus. […] Il faut savoir qu’en 1988 nous avons refoulé à nos frontières 66 000 personnes. 66 000 personnes refoulées aux frontières ! A quoi s’ajoutent une dizaine de milliers d’expulsions du territoire national. Et je m’attends à ce que pour l’année 1989 les chiffres soient un peu plus forts.»
        Ce n’est que le 4 juillet 1993, 4 ans plus tard, que Rocard, accusé de racisme par la bien-pensance, ajoutera :
        «Je maintiens que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. La part qu’elle en a, elle prend la responsabilité de la traiter le mieux possible.»
        Bravo pour cette tentative de manipulation Bonpom, mais ça ne peut pas marcher à chaque fois. Mais rassurez-vous,, vous trouverez d’autres masses à manipuler !

        • Dans un article du Monde, en 1996, puis au 70e anniversaire de la Cimade, en 2009, Michel Rocard se plaignit de ce que les médias et les politiques tronquaient, en la citant sous la forme « La France ne peut accueillir toute la misère du monde », une phrase de lui dont la teneur exacte était, SELON LUI : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part. ».

          Je ne manipule rien en rapportant les propos de M.Rocard.

          Quant aux motivations de M. Rocard, rectification du propos cité plus haut (détails dans l’article de Libé ), vous pouvez en effet donner l’interprétation qui vous convient sans accuser autrui de manipulations des masses.

          http://www.liberation.fr/politiques/2015/04/22/rocard-et-la-misere-du-monde_1256930

  • Bienvenu chez les bisounours !

    Dommage que ces associations délaissent nos quartiers au profit d’actions « utopistes ».

  • Si la Guyane ne s’intègre pas au plateau des Guyanes, elle ne survivra pas et cela a cause des nantis qui refuse de voir arriver une nouvelle Créolité, pensant avoir plus de droits que les autres.
    Elle est déjà là et commence a gronder. Attention a vos fesses.
    Heureusement qu’il y a des hommes comme M. Mam Lam Fouck pour expliquer aux ignorants ce que va être l’avenir.

  • Et si on expulsait la Cimade de Guyane ?

    • Laurent

      Ouais, Marabout, qu’on expulse La Cimade ! Et tous les étrangers aussi, ça ira tellement mieux après ! Ce sera un peu difficile, par contre, pour un BTP déjà en crise, avec les 2 tiers de la main d’oeuvre qui est étrangère. A moins qu’on ne mette seulement ceux qui ne bossent pas dehors. Mais parmi eux, il y a de la main d’oeuvre potentielle, plus ceux qui bossent au black pour ceux qui fraudent, Monlouis-Deva et consorts. Choix difficile…Et puis pour aller dans le même sens, on devrait interdire les migrations locales, ceux d’Iracoubo ou de Saint-Elie qui cherchent une vie meilleure à Cayenne. Comme dit Karé, ces gens là vont « là où la vie est belle », et c’est vraiment nul comme ambition, alors qu’on est si bien à vivre là où il n’y a pas de boulot ni d’accès à la santé ou à l’éducation….
      Plus de 6 millions d’Euros étaient consacrés à l’expulsion des étrangers en 2011 vers Oyapock ou Albina, pour un taux de retour quasi immédiat de 90%. Belle efficacité, une action pleine de sens ! Au moins ça crée de l’emploi à la PAF.
      Et les Bertrand et To-Sah BenZa, on en fait quoi, on les expulse aussi ? Car ils coûtent aussi cher au contribuable ! Leurs frais d’avocat payés par la CCOG, c’est le coût d’une prise en charge annuelle de près de 300 demandeurs d’asile…
      La Cimade au-moins s’attache à donner un semblant de dignité à ceux qui fuient les conséquences d’une paupérisation dont les Français devraient se sentir a minima responsables, eux qui pillent les ressources des pays dont nous arrivent ces « étrangers », et qui ont infligé une dette substantielle à Haïti, pour avoir osé braver le pays colonisateur.
      Mais bon, c’est tellement plus facile de taper sur les étrangers que sur les fraudeurs en puissance…

      • Et si c’est étrangers comme vous dites ne jouaient pas le jeu des patrons d’entreprise qui emploi des humains à un prix inferieur au marché du travail, là! Est raison du refus des ouvriers qualifier, depuis de longues années certain individu s’autorise avec facilité de dire que le Guyanais sont des grattes papiers je trouve cela très réducteur, en vous lisant il serait plus convenable que les nègres guyanais laisse la place au maitre blanc et travail la terre, cela serait plus juste à vos yeux très certainement !!!

  • J’aimerais qu’on m’explique comment un clandestin sans papier peut travailler ? si la Cimade l’aide, elle aide au travail clandestin. Elle doit être poursuivie, comme le patron qui l’emploi.

  • c’est tous une bande de lâches et de déserteurs. Ils viennent profiter de notre système et invoquent leur pays en crise, en guerre etc ..mais en finale continue à envoyer de l’argent à ces dictatures pour entretenir le système.
    Comment se fait t’il que nous soyons toujours source de critiques nous les ultramarins ou Français alors que nos ancêtres se sont battus pour nous offrir cette vie de fonctionnaires, de médecin, d’avocat, de dentistes, de médecin etc…
    Vous voulez tous des études supérieurs pour vos enfants ?
    Vous critiquez le système mais vous n’avez jamais construit ne serait ce qu’une barrière en ciment, assemblé des agglos, coupez un arbre, déboisé un terrain, vous n’êtes même pas pluriactifs.
    On ne cesse de nous tirer dessus en Guyane surtout ce qui viennent d’ailleurs.
    Ceux qui ont besoin de cette main d’œuvre et qui nous rappellent tous les jours que sans eux le bâtiment ne serait pas ce qu’il est, la pêche, le bois etc…
    C’est eux même qui les exploitent le plus. Vous avez de mauvaises excuses.
    Moi je trouve qu’il y a en a trop. trop c’est trop.
    comment admettez vous qu’ un département, une colonie comme ils nous le rappellent ces mêmes étrangers soient attirés par cette même petite colonie qui ne vit que de revenus sociaux et de paperasserie. Faut le dire nos voisins sont des dictateurs, des voleurs des bandits et nous devons sauver leur peuple.
    large est notre dos!!!!!!!
    On devrait supprimer les allocations car du papa qui est venu travailler toute la famille et la belle famille , couple recomposée viennent profiter du système.
    et nous on nous critique alors qu’on bosse, on paie des charges, on crée des entreprises et on n’en ferme. eh oui guyanais je suis fier de l’être car mon dos est large, il y a toujours un con qui débarque d’air paris pour venir me dire que je suis le fainéant du coin et l’étranger pour me dire que sans lui il n’y aurait pas de pas de tir.

  • Un peu d’humanisme s’il vous plait. Merci Créateur de m’avoir fait naitre du bon coté de la frontière… Frontières??? Et s’il n’y avait plus de frontières et que tout le monde pouvait circuler librement sur cette Terre à la recherche du bonheur en apportant sa contribution à l’évolution de notre société?? Posons nous les bonnes questions, qu’est ce qui attire en Guyane, plus qu’ailleurs??Notre politique gouvernementale est merdique, elle interdit à l’étranger de travailler légalement et dignement, mais elle lui accorde toutes les aides et facilités sociales gratuitement, il suffit de voir ces longues files d’attente devant les services de la Poste en début de mois. Si nous supprimons toute ces aides et laissons librement l’entrée en France comme nous pouvons le faire en allant au Brésil ou au Suriname, seuls ceux qui veulent travailler (souvent péniblement) oseront venir. Demain si la France se casse la gueule comme la Grèce (soyons réalistes) nous irons tous demander asile et travailler illégalement de l’autre coté. Alors ne jouons pas aux égoïstes et aux nantis, la roue peu tourner et nous rirons bien moins forts. Bonne journée et que Dieu nous garde de cette misère.

  • Exactement, comme le dirait Maxime LeForestier :
    On choisit pas ses parents,
    on choisit pas sa famille
    On choisit pas non plus
    les trottoirs de Manille
    De Paris ou d’Alger
    Pour apprendre à marcher
    Etre né quelque part
    Etre né quelque part
    c’est toujours un hasard …………

  • Alessandro de Sousa Alencar

    Je vais où je veux en tant qu’être humain, d’ailler la seule condition nécessaire pour y être, humain.

  • beaumont

    L’immigration est un problème plus vaste que les raccourcis angéliques du tout l »aisser passer » ou des délires extrêmes droitiers :

    1° L’immigration économique illégale n’existe que parce que on laisse les entreprises locales recruter des clandestins (ce qui les arrangent bien) et que la justice ne les condamne qu’à des peines ridicules (du style 300 euros en compo pénale). Les services de contrôle et la justice se ridiculisent tous les jours.

    2° Oui on a recours aux étrangers dans les secteurs de l’économie aux emplois les plus ingrats (BTP, nettoyage, espaces verts, emplois à domicile…) mais tout simplement parce que l’on maintient les salaires ridiculement bas dans des métiers difficiles… où sont les négociations de branche avec les partenaires sociaux? à des niveaux ridiculement bas…; pourquoi les entreprises qui emploient des clandestins peuvent continuer à exercer leur activité ? Là aussi l’immigration clandestine profite à de manière éhontée à certaines entreprises….. et aux acteurs économiques

    Alors oui il faut tenter d’éradiquer l’immigration clandestine mais pas en s’en prenant à ces personnes qui viennent ici pour essayer de vivre mieux (qui pourrait leur reprocher de vouloir survivre?) et qui servent de variable d’ajustement aux patrons locaux (metro, guyanais, antillais ect) mais en luttant contre le pouvoir economique qui en abusent … mais là évidemment cela demanderait du courage politique…. et en Guyane comme en métropole nos politiques en sont dépourvus

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