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Gabriel Serville : « Ma priorité c’est la Guyane ! »

Gabriel Serville : « Ma priorité c’est la Guyane ! »

Gabriel est candidat à sa propre succession sur la première circonscription aux élections législatives des 10 et 17 juin. En cas de réelection il laissera son fauteuil de maire de Matoury. Gabriel Serville candidat du Parti Socialiste Guyanais s’est prêté au jeu de nos questions écrites envoyées à l’ensemble des 18 candidats* en lice aux législatives en Guyane.

Il sera face à 9 autres candidats dans la première circonscription de Guyane: Michel Sabas (ancien militant du Parti Socialiste Guyanais), Claire Albanesi (La France Insoumise), Julien Deroche (sans étiquette), Jemetree Guard (sans étiquette), Line Létard (Walwari), Sylvio Létard (sans étiquette), Armand Achille (Anticolonialiste), Joelle-Prévot Madère (La République En Marche !) et Michel Quammie (divers droite, soutenu par Les Républicains).

1/Quel métier exercez-vous ?

Après avoir été professeur de mathématiques, je suis depuis 1993 personnel de direction du secondaire dans l’éducation nationale.

2/Pourquoi vous lancez-vous dans ces élections législatives ?

Pendant 5 ans, j’ai défendu sans relâche l’ambition de progrès social, de justice, d’égalité et d’équité des citoyennes et citoyens de Guyane. J’ai voulu tout donner à ce territoire qui m’a tant apporté.

Avec mes collègues parlementaires, les élus locaux et l’ensemble des forces vives du pays, nous nous sommes battus pour rattraper les dégâts causés par des décennies de politiques publiques inadaptées à nos réalités. Malgré l’immobilisme de l’Etat, nous avons, avec persévérance et conviction, arraché de nombreuses victoires au bénéfice de notre territoire.

Par notre incroyable mobilisation populaire et notre solidarité, nous avons montré au monde notre détermination à faire respecter nos droits et à offrir à nos enfants des conditions de vie dignes.

De fait, la Guyane se trouve aujourd’hui à un tournant de son histoire et je propose aux Guyanaises et Guyanais de renouveler notre contrat de confiance, afin que nous continuons le combat que nous avons commencé et qu’ensemble, nous fassions réussir la Guyane

3/Quelles sont les forces politiques  qui vous soutiennent ?

J’ai été investi par mon parti, le Parti Socialiste Guyanais (PSG). Au-delà du parti traditionnel, je suis soutenu par une large frange des forces vives et progressistes du territoire, souvent issues de la société civile et qui ont décidé de se réunir autour de ma candidature au-delà des clivages partisans.

4/Quels sont les sujets que vous comptez défendre en priorité devant le Parlement ?

Ma priorité c’est la Guyane ! Au cours de la mandature 2012-2017, je n’ai eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme auprès du gouvernement sur un nombre de sujets comme l’insécurité, la santé, l’éducation, le logement, l’orpaillage illégal, etc.

J’ai usé de tous les moyens mis à ma disposition pour alerter le gouvernement et l’opinion publique sur l’éminence d’une crise sociale majeure si l’on se contentait des éternelles mesurettes, sans s’attaquer aux problèmes structurels que connait notre territoire.

En décembre dernier, je prévenais lors d’une Question d’actualité au gouvernement que la Guyane se trouvait littéralement au bord de l’implosion. Face à l’immobilisme qui caractérise l’Etat, l’avenir m’a donné raison et les Guyanais sont massivement descendus dans les rues pour exiger avec dignité que l’on respecte leurs droits fondamentaux que sont le droit à la sureté de sa personne et de ses biens, le droit à la santé, le droit à l’éducation et le droit au logement.

De cette mobilisation est né l’accord du 21 avril 2017 qu’il nous appartient de faire respecter. C’est là mon absolue priorité. C’est d’ailleurs le sens du référé que j’ai introduit contre l’Etat aux côtés de mes collègues parlementaires, du président de la CTG et du président de l’association des maires et qui met l’Etat face à ses engagements et face à ses responsabilités. La santé en particulier demande à ce qu’on trouve des solutions immédiates. Nous devons établir, avec tous les partenaires, un véritable projet de santé publique pour la Guyane. Il n’est plus question d’attendre.

En tout état de cause, il y’a aura un avant et un après avril 2017. Je l’ai toujours dit, pour pouvoir négocier avec Paris, il nous fallait établir un rapport de force. Avec 4 parlementaires, la Guyane ne pouvait pas compter sur le nombre. Désormais les élus auront avec eux cette force immense qu’est la mobilisation populaire et c’est cela qui va leur permettre de défendre efficacement les dossiers guyanais face aux cabinets ministériels.

5/Quelle sont les propositions de loi que vous comptez élaborer au cours de votre  mandat ? 

En début de mandature précédente, j’avais élaboré une feuille de route baptisée «  loi Amazonie  », fruit d’un long travail de concertation locale.

Cette feuille de route m’a permis d’enrichir les projets de loi du gouvernement et de les amender pour les adapter à nos réalités de terrain.

Sur les 45 propositions de départ, j’ai réussi à en faire adopter une trentaine  : partage des avantages et biopiraterie dans la loi biodiversité, électrification des sites isolés dans la loi transition énergétique, plan d’approvisionnement d’urgence en produits pétroliers dans la loi Pinel ou encore adaptation des délais de recours en justice dans la loi Hamon en sont des exemples.

Toutefois, un certain nombre de mes propositions n’ont pas été acceptées et je compte bien les remettre sur la table devant la nouvelle assemblée. C’est le cas par exemple de la ratification de la convention 169 de l’OIT sur la reconnaissance des droits des populations autochtones, la reconnaissance des langues parlées en Guyane comme langues régionales au sens de la Constitution ou encore le fait que les produits issus de la vente de l’or saisi lors des opérations Harpie servent au développement de nos communes de l’intérieur.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les députés ne contrôlent pas l’ordre du jour de l’Assemblée. La question qui se pose est de savoir s’il est plus judicieux de déposer une proposition de loi en prenant le risque qu’elle ne soit jamais inscrite à l’ordre du jour, comme c’est le cas de la plupart des propositions de loi, ou s’il vaut mieux essayer de faire passer ses propositions par voie d’amendements aux projets déposés par le gouvernement.

Ceci dit, 2 propositions de lois dont je suis auteur et co-auteur sont actuellement dans le circuit parlementaire  : la première concerne la revalorisation des retraites de nos agriculteurs au 1er janvier 2018. Adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale il s’agira de se mobiliser pour qu’elle soit rapidement inscrite à l’ordre du jour du sénat afin qu’elle puisse entrer en vigueur et puisse produire ses effets au bénéfice des retraités agricoles.

La deuxième vise à mieux lutter contre le squat des terrains privés qui est un vrai fléau en Guyane et qui pose des problèmes en terme autant d’aménagement du territoire que de salubrité publique. Validée par le bureau de l’Assemblée, elle est en attente d’inscription à l’ordre du jour.

6/La loi de moralisation de la vie publique sera présentée avant le deuxième tour des élections législatives : quelle est votre position sur  ce sujet ?

L’exigence et l’obligation de probité des élus est un véritable enjeu de démocratie. Les affaires qui font désormais la une de façon quasi-quotidienne ont fini de rendre impératif un cadre normatif plus strict en la matière et qui ne laisse plus de champ aux dérives.

Beaucoup a déjà été fait depuis 2012 avec d’abord les lois relatives à la transparence de la vie publique de 2013 que j’ai soutenues sans réserve. Elles ont instauré de nouvelles obligations pour de nombreux élus et personnels travaillant pour le pouvoir politique et ont créé la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique d’une part et le parquet national financier d’autre part. En juillet 2015, la France a ensuite élaboré son premier Plan d’action national pour une action publique transparente et collaborative qui acte 26 engagements et 70 actions.

Parallèlement, le bureau de l’Assemblée nationale dont je suis membre a également impulsé une nouvelle dynamique de transparence en dotant l’Assemblée d’un déontologue, en rendant obligatoire l’inscription des représentants d’intérêts (lobbyistes) sur un registre, en rendant publique la liste des collaborateurs parlementaires, en rendant publique l’utilisation des réserves parlementaires et en interdisant certaines utilisations de l’indemnité représentatives de frais de mandat des députés.

Mais il faut aller plus loin  ! Les français ont besoin de retrouver une pleine confiance en leurs représentants, c’est pourquoi je souscris à l’idée d’une nouvelle loi sur le sujet.

Toutefois, au regard des affaires qui touchent actuellement certains membres du nouveau gouvernement, il semblerait que le projet de loi voulu par le président Emmanuel Macron ai été repoussé et ai changé de nom. J’attends donc voir ce qu’il en est, en sachant que la majorité pourra toujours compter sur mon soutien dès qu’il s’agira de rétablir la confiance dans l’action publique.

7/Comment comptez-vous faire appliquer concrètement l’Accord de Guyane ?

Confère réponse à la question 4.

Outre veiller au respect des engagements pris par l’Etat en utilisant s’il le faut la voie judiciaire, nous proposons de militer en faveur de l’inscription des mesures contenues dans l’Accord de Guyane, notamment les mesures additionnelles, dans une loi de programmation.

8/En cas d’élection, comment comptez-vous couvrir votre circonscription ?

En 5 ans, je me suis rendu plusieurs fois dans toutes les communes de la circonscription et je continuerai à le faire si je suis réélu.

Il est important de se rendre sur le terrain pour voir la réalité de l’application des lois qui sont votées au parlement et surtout pour se rendre compte de l’inadaptation de certaines normes, notamment les normes européennes.

Se rendre dans certaines communes, comme Camopi et Ouanary n’est pas chose facile. En ce qui concerne cette dernière les choses ont été rendues plus compliquées encore par une avarie moteur qui a paralysé la barque communale pendant des mois. J’ai donc décidé d’accompagner financièrement la commune dans l’achat d’un nouveau moteur pour que les habitants ne soient pas condamnés à l’isolement.

Il faut savoir qu’il existe une particularité sur la 1ère circonscription de Guyane par rapport aux autres circonscriptions de France et d’Outre-mer. En effet, les parlementaires bénéficient d’une libre circulation sur les lignes ferroviaires et aériennes afin de se déplacer au sein de leurs circonscriptions et aller à la rencontre des habitants, or dans notre circonscription, il n’existe aucune liaison terrestre ou aérienne pour se rendre à Camopi et à Ouanary, il faut donc se débrouiller.

Dans le cadre de la Commission nationale d’évaluation des politiques de l’Etat en Outre-mer, j’ai rendu un rapport avec le sénateur Magras de St Martin sur la question de la continuité territoriale. Ce rapport porte une attention particulière aux difficultés de circulation à l’intérieur même de certains territoires d’Outre-mer, en particulier en Guyane et en Polynésie, difficultés qu’il nous faudra rapidement régler. C’est pourquoi je soutiens activement le désenclavement terrestre de la commune de Ouanary et l’ouverture à la circulation aérienne de l’aérodrome de Camopi. Je me bats également pour que le fleuve Oyapock soit classé voie navigable. Si cette proposition n’a pas reçu un avis positif de la part de l’ancienne majorité, je compte bien la proposer de nouveau à l’Assemblée.

Au final, nous comptons beaucoup sur la dématérialisation et le numérique pour rester en contact permanent avec toutes les communes et les citoyennes et citoyens de la circonscription. Mais là encore, il existe de nombreuses zones blanches. C’est pourquoi j’ai par exemple équipé l’école de Trois Palétuviers d’un téléphone satellitaire, afin qu’ils soient toujours joignables et qu’ils puissent communiquer rapidement avec les secours en cas d’urgence.

9/Quels sont vos principaux  arguments pour convaincre les électeurs ?

Après 5 ans passées à l’Assemblée nationale, je présente un bilan solide qui est le fruit d’un travail effectué avec rigueur et sérieux. Je me suis systématiquement classé parmi les députés les plus actifs des Outre-mer et député le plus actif des Antilles-Guyane. Ce mandat, je l’ai placé sous le signe de la transparence en rendant compte de mon action quotidiennement sur facebook, twitter, un site internet dédié mais également par un bulletin semestriel publié sur internet et un journal de mi-mandat distribué à tous les électeurs et électrices des 8 communes de la circonscription. J’ai également organisé chaque année un appel à projets pour ma réserve parlementaire dont les résultats ont été publiés dans la presse.

Fort de l’expérience acquise au cours du mandat, j’ai une bonne connaissance des rouages de l’administration et de la décision publique d’une part, et une bonne maitrise des dossiers guyanais d’autre part. C’est cette expertise que je propose de mettre de nouveau au service des Guyanaises et Guyanais.

10/Des candidats issus du collectif Pou Lagwiyann Dékolé se présentent aux élections législatives, alors que pendant le mouvement social de mars et avril, le collectif Pou Lagwiyann Dékolé avait mis les politiques à l’écart, vous interdisant de négocier avec l’Etat, quel est votre regard sur ces candidatures ?

J’y porte un regard bienveillant car c’est pour moi un signe de vivacité démocratique. Nous avons la chance de vivre dans un pays où chacun a le droit de se présenter aux élections et à décliner son programme et ses idées, les seuls juges étant les citoyennes et citoyens de ce pays.

Quels sont vos outils numériques de campagne ?

Facebook : @GabrielServille
Twitter :
@GabrielServile
Site web:
gabrielserville.com

A quoi sert un député ?

Elus au suffrage universel direct, les 577 députés – 539 de l’Hexagone, 27 des Outre-mer et 11 des Français de l’Etranger – composent avec les sénateurs le Parlement qui se réunit notamment tous les mardis et mercredis pour les questions d’actualité. Un député est élu pour cinq ans et a pour mission de discuter et éventuellement de voter les projets de loi du gouvernement mais il peut aussi déposer des propositions de loi. En plus du vote des lois, le député a pour mission de contrôler l’action du gouvernement en posant des questions écrites ou en posant des questions orales en séances publiques.

Comment est-il élu ?

Les candidats qui recueilleront la majorité absolue des suffrages exprimés, représentant au moins 25% des électeurs inscrits, seront élus dès le premier tour. Si un second tour est nécessaire, pourront se présenter les candidats ayant obtenu un nombre de voix au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits. Si aucun candidat ne remplit cette condition, pourront se présenter les deux candidats ayant obtenu le plus de voix au premier tour.

Au second tour, le candidat qui aura recueilli le meilleur résultat sera élu, même à la majorité relative. Et en cas d’égalité entre deux candidats, c’est le candidat le plus âgé qui sera élu au bénéfice de l’âge.

Particularité des prochains députés
Ils ne pourront plus cumuler de mandats. La loi du 14 février 2014 interdit en effet le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur. Député sortant de la 1ère circonscription de Guyane, Gabriel Serville le député-maire de Matoury qui se présente à nouveau aux élections législatives est ainsi directement concerné.

Retrouvez nos articles sur les Législatives 2017

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8 commentaires

  • Jmc

    On voit que les réponses ont été pesées avec une grande attention. Il n’y a pas un mot plus haut que l’autre, rien n’est fait pour froisser le lecteur même si il ressort sur le fonds des propos une certaine condescendance vis à vis des simplets d’électeurs que nous sommes pour comprendre l’action d’un député et de fait comprendre son travail.

  • ocelot973

    Encore un qui se sert du mouvement social pour tenter de se refaire une virginité ! Pense-t-il vraiment que mes Guyanais ont oublié ses débuts calamiteux à la mairie ? Son attitude hautaine ? Pense-t-il que l’échec du casino à Matoury ne montre pas son incapacité à porter un projet ? Pense-t-il que les Guyanais ne savent pas que tout ce qu’il a touché dans sa vie professionnelle s’est transformé en kaka ? Courir après les grévistes de toutes parts alors qu’ils l’ont bien mis à l’écart pendant le mouvement comme tous les élus, est-ce digne ? Ce n’est qu’un suiveur sans idée et sans programme….. qu’il passe son chemin.

  • je crois que nous sommes sur une élection législative et non municipale à croire que nous aimons la médiocrité et non le mieux pour notre pays reconnaissons que la commune se porte mieux financièrement il n’est pas le seul élu que le collectif à écarté et pourtant nous sommes amnésiques ont oubliant que se sont des guyanais .
    pourquoi certains vont-ils à cette élection ? il à été très présent et visible je lui apporte mon soutien

    • lematourien

      Et parce qu’il est guyanais, il ne faut rien dire!! C’est avec ce genre d’idées et de propos que la Guyane a les mêmes hommes politiques depuis des décennies! Sous le couvert, de ne pas montrer les divisions de la société guyanaise aux grands jours, les élus gardent chaudement leurs places et profitent de leurs pouvoirs et avantages!! Et quel mal y a t il à avoir une société où les contradictions sont possibles ? Vous préférez une pays à la Kim Jung Un!

  • Casino… Tchiiiiiippp !

  • lematourien

    Que du Bla Bla, du brassage d’air! Que de suffisance pour un personnage qui n’a rien fait à Matoury! Vaste blague que cette pseudo loi « Amazonie », qui est un fourre tout dans lequel Serville n’a aucune responsabilité! Allez au Suivant! Et en 2020, viré de la mairie!

  • skol973

    En sa qualité de député, c’est zéro, idem pour la mairie.

  • Impression désagréable. C’est un entretien d’embauche ? il a été conseillé par l’ANPE ? Visiblement, en tant que fonctionnaire, il n’en a pas passé beaucoup. On vous écrira. Au suivant…

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