Le braconnage sur le Sinnamary inquiète les guides
La compagnie des Guides de Guyane interpelle le préfet au sujet du « non respect de l’interdiction de chasse et de pêche » sur le Lac de Petit Saut et vers le Haut Sinnamary, zone « à fort potentiel écotouristique« . Le 20 février, la Compagnie écrivait un courrier à Eric Spitz et aux services déconcentrés de l’État compétents pour formuler ses inquiétudes en écho à diverses plaintes déjà émises individuellement par les guides : » [les professionnels] ne réalisent plus un circuit [touristique] sans constater directement ou indirectement les manifestations de ce braconnage, observable maintenant chaque semaine » et qui concernerait « chaque semaine des dizaines d’animaux…
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11 commentaires
Il y a également cette pseudo association qui dispose d’un carbet à Takari sur la rive gauche au pied du saut, où ses « adhérents » posent des filets, chassent et ramène le tout dans des glacières. La Guyane est le « seul » pays où l’on pratique ce carnage en toute impunité. Il faut savoir que tout ce poisson et ce gibier ne sert pas qu’à l’alimentation personnel, mais c’est également un vrai business. Et ce n’est pas les pauvres gardes de l’ONCFS qui pourront y faire quelque chose, mais bien la gendarmerie. Cette dernière, préfère nous interdire la route de Petit Saut et nous dresser des PV lorsque l’on va y faire de l’écotourisme et de la pêche en no-kill plutôt que de fouiller les pirogues au départ et à l’arrivée du dégrad. Bon nombre de pirogues chargées de fret, d’essence, de batteries, de corps de pompe, etc. ne prennent pas la route de Saint-Elie, mais bien celle du haut Sinnamary pour rejoindre les sites d’orpaillage clandestin. Et le pire c’est que ce sont des guyanais aux commandes.
Les autorités sont plus que jamais aux fraises en matière de souveraineté dans l’intérieur de la Guyane
pas plus tard que ce week end, nous avons trouvé un kariakou mort qui flottait en amont du lac de petit saut…. et la razzia continue!
on nous emmer.. avec un barrage a Iracoubo. A quand un poste de contrôle à l’entrée de Petit Saut??
Comme pour l’orpillage !!! Ce gouvernement et généralement les humains s’en tabbent les llieucou !!! C’est la fin du Monde à cause du monde des humains!!! Plus aucun endroit sur la planète…
oui DB l’homme a fait de la terre un enfer pour les animaux, beaucoup de nos « hommes d’état »
roitelets d’opérette, stars du merdier mediatique,tartarins de pacotille…. posent à côté d’animaux « sauvages » morts encore chauds. honte sur ces hommes qui possèdent le pouvoir de « faire » mais qui ne font pas, trop absorbés par leur échiquier personnel. Rien de neuf sous le soleil. l’homme cibernéticus pues encore le dinosaure,…même dans un bureau climatisé et aspergé de sentbon. On s’amuse comme on peut!!
Amis chasseurs de tous les pays, faites un bon geste, tirez-vous dessus à l’arme lourde,voir au canon de 75, faites des tranchées ….dernier carré,pour entrer dans l’histoire. Les oiseaux ne vous regretteront pas.
Ah, manger,faut bien manger!! c’est toute la problématique côté tripaille.Et là c’est pas du loisir!! mais c’est un autre débat. La Guyane devrait accueuillir tous les végétariens de la terre (c’est une piste). Aux prochaines élections je vote pour les toucans, ils feront moins de conneries que nos élus. merci à MB et associations qui apportent leur grain de sable pour essayer de gripper ce foutoir.
Daniel Bergeron, il ne s’agit pas de ce gouvernement, TOUS les gouvernements successifs ont baissé les bras, y compris dieu sarko et ses pairs…
Les commentaires de végétaliens mangeurs de tofu, sur un site internet, ne vont clairement pas permettre aux oiseaux d’être mieux protégés… Allez vivre avec eux dans les arbres et les défendre avec le couteau entre les dents… On entendra déjà un peu moins vos leçons de morale.
Celui qui arretera ces viandards n’est pas né. Et si on commençait par mettre en place un permis de chasse en Guyane ?
Le GEPOG (Groupe d’étude et de Protection des Oiseaux en Guyane) partage le constat apporté par la Compagnie des guides et s’associe pleinement à cette démarche d’interpellation pour que des réponses adaptées et pleinement opérationnelles sur le terrain soient rapidement engagées par l’État.
Au delà de la situation particulière de Petit Saut ou s’entrecroise les commerces et intérêts entre légaux et illégaux sur fond d’orpaillage illégal intensif, visible et prospère, le GEPOG appelle de ses vœux à la relance de concertations pluriacteurs pour accompagner la structuration de l’activité « Chasse » dans le département, orphelin des dispositions réglementaires et juridiques qui permettent collectivement de relever le challenge de la gestion durable des ressources naturelles animales.
Permis de chasse… Si les autorités faisaient leur job, tout simplement!
Sur l’Ouest, la viande se fait rare après le passage des orpailleurs.
Malgré un barrage à souris, le gros des effectifs clandestins passe toujours.
Le calme de la nuit est troublé par les machines qui violent et souillent la terre mère.
Mais bon, tant que la fusée peut décoller…
L’Association des Plaisanciers Pêcheurs de Guyane souhaite apporter son soutien moral aux discussions en cours et regrette terriblement le constat incontestable qui est fait par la CGG, La Région Guyane et le GEPOG.
Par la voie de son bureau, elle souhaite également rappeler que si le pillage organisé des ressources est regrettable sur la partie terrestre du territoire, il est tout aussi préoccupant sur la partie marine du département où la ressource piscicole est mise à mal et prélevée de manière massive par de pêcheurs professionnels sans autorisation.
L’association souhaite indiquer sa volonté que ce constat sans appel et nourri de faits indiscutables soit porté de manière ferme dans les prochains débats.