Des invitées de prestige et « tout sourire » au centre de rétention
Jolie promo pour la destination Guyane auprès des voisins amapaenses. Depuis plusieurs jours, on est quelque peu tendus à la chambre de commerce de Cayenne et du côté brésilien, après un beau coup réalisé par des agents de la PAF de Cayenne à l’encontre de trois habitantes de Macapá. Le dimanche 13 avril, des agents de la police aux frontières ont interpellé trois Macapaenses qui sortaient de leur hôtel et déambulaient rue Arago à Cayenne. « Elles ont été ennuyées, interpellées, arrêtées par des policiers qui ont contrôlé leur passeport« , avant d’être « amenées au centre de rétention » relate Jean Michel Nicolas,…
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11 commentaires
Le Peletier condamne à juste titre l’arrivés de nos amis brésiliens au centre de rétention. je me demande si se n’est pas pour mieux se préparer à condamner sa propre arrivée au Centre de détention.
Celui la il devrait penser à respecter ses actionnaires, ses employés, ses interlocuteurs et ses administrés et la il pourra ouvrir sa bouche . Il a du boulot sur la planche .
Si la police ne peut plus interpeller les brésilennes dans une tenue …, elle peut toujours jeter un coup d’oeil aux marchés publics de la CCIG et aux affaires de Mme Brival. Ca devrait occuper pas mal de monde pendant pas mal de temps.
Interpeller oui, bien sûr, non seulement ils peuvent mais ils doivent le faire. Mais embarquer ces personnes sur le champ et les amener au poste de police de Rochambeau, alors que leurs papiers sont en règle, ils ne peuvent pas le faire.
Des « tenues » ? Quelles tenues ? Depuis quand en France on contrôle les papiers des gens par rapport à leur façon de s’habiller ?
D’ailleurs : contrôler des papiers c’est une chose, envoyer les gens à l’aéroport en espérant les expulser illico c’est une autre, ça on appelle « démarche expéditive », et non monsieur directeur de la PAF ou messieurs les policiers nationaux, ça ne vient pas de Paris, mais de votre propre interprétation « créative » des lois. Il est bien temps qu’on commence à éclaircir ces faits : la police et la PAF en Guyane NE FONT PAS BIEN LEUR TRAVAIL vis-à-vis des questions de migration ! Nous reconnaissons qu’il y a de la bonne volonté chez quelques uns, mais le système établi est, franchement, très défaillant.
La technique du « toi aussi tu as fait des boulettes » ou l’attaque à la personne (l’infâme AD HOMINEM du droit) est utilisée quand nous épuisons notre capacité d’argumentation, et nous essayons de ridiculiser l’individu et la fiabilité de son discours – tel qui a été fait contre M LE PELLETIER. Chers policiers, essayez de valider vos propos autrement pour ne pas perdre votre crédibilité de manière aussi basique. Le sujet c’est l’incohérence de cette interpellation, qui n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres.
C’est à se demander encore pourquoi les vêtements de ces femmes auraient interpellé autant nos amis policiers – seraient-ils à la recherche de quelque chose d’autre que la sécurité publique lors de leur temps de service ? Pourquoi est-ce nous voyons plus souvent des belles jeunes et sans papier que des hommes ? C’est quand même remarquable…
Mo pa mélé…
Oui c’est franchement un peu facile et probablement faux de dire que la PAF et la Police fait mal son travail non ??? Qu’ils le fassent bêtement parfois ( sans réfléchir c’est sûr) maintenant quelque chose à du se passer pour que ces personnes soient interpellées . Quant à Le Peletier je ne vois pas en quoi son discours est ridiculisé . Je pense que lui il s’est déjà ridiculisé il y a belle lurette sur beaucoup de sujets donc donner des leçons pour lui c’est impossible . Quant au reste et bien enquêtons on ne fait plus que cela !!!!! enquêtons aussi sur tout le monde ! doutons mais doutons de tout et sur tout le monde !!! l’avantage pour certains que vous citez c’est qu’il n’y a nul besoin d’enquêter !! hé hé
Bon Monsieur, écoutez – moi entant que l’un des représentants du collectif des Brésiliens de Guyane française, je peux vous assurer par expérience de devoir aller courir après les belles boulettes que ces chers messieurs nous font, et ce n’est pas ni du beau ni du bête, mais carrément du méchant, c’est du MAUVAIS, du BIDOUILLE et du MAL FAIT. Point barre. On leur dit « virez les sans papiers » et ils décident d’aller directement à l’aéroports pourquoi ? Depuis quand la Police nationale n’a pas accès à ces informations de papiers ? Et depuis quand ils se seraient doutés de visas expédiés par M LE CORNEC a Macapa, qui ne fait cadeau à personne, et ensuite des visas qui ont été dûment tamponnés à l’entrée en Guyane par la PAF ?
Nous avons conclu ceci : soit il s’agit du simple et pur racisme ordinaire mélangé à l’incompétence, soit la sympathie qui est propre aux Brésiliens a été interprété comme du sex-appeal qui a mal tourné. Ces femmes qui sont venues pour le Salon du Commerce ne sont pas des petites pauvres de la frontière, mais des cadres de l’administration Brésilienne qui, oui, sont aussi très belles et polies – malgré l’intense dérangement elles ont fait le choix de partir avec la tête haute et le sourire. C’est quelque chose qui est propre à nous, nous on essaye toujours de garder un minimum de posture face à la conner—, l’adversité.
Pour ce qui est de M LE PELLETIER et la qualité ou non de son travail, je m’en moque. Le sujet ici c’est la Préfecture, leur incapacité de gérer les questions de migration et de frontière et ces décisions expéditives et dictatoriales qui franchement sont bien propres à la Guyane des petits abrutis qui décident d’interpréter un arrêté oui une loi comme un gamin de 5 ans.
É bien, si ça dépend de nous, le problème diplomatique viendra plus vite que les impôts !
En gros : si M LE PELLETIER a fait embaucher un blanc ou une blanche au lieu du cousin ou du fils de la belle mère de quelqu’un du lobby Antillo-Guyanais, ce n’est pas notre problème. Ici on parle du Code d’accueil des étrangers en France, du CESEDA et des droits basiques du citoyen étranger en France qui part de son pays avec un visa qui a été délivré par un service consulaire FRANÇAIS et validé par la PRÉFECTURE.
Essayons de regarder plus haut que nos nombrils, chers messieurs, ce n’est pas que la paie de tous les enfants gâtés de Guyane qui doivent nous intéresser – on connaît déjà le résultat néfaste de cette pensée microcosmique : on devient des fous furieux !
Oui je comprends ! ce qui est vrai c’est qu’au BRESIL ces problèmes n’arrivent pas ! tout est parfait et l’administration est extrêmement compétente . Il n’y a pas de couacs avec personne la-bas puisqu’ils dès qu’on peut on tue les gens c’est plus simple . S’il y a tant de problèmes et que c’est si terrible il faut aller ailleurs et ne plus venir . C’est simple !!
La tenue peut bien évidemment être un critère de contrôle de l’identité puisque ceux-ci a pour but de prévenir les atteintes à l’ordre public. Et une tenue indécente est clairement une atteinte à l’ordre public…
N’oublions pas non plus que c’est à l’étranger controlé de prouver qu’il est règle et non le contraire. Et si les passeport ne tiennent pas dans les strings, ce n’est certainement pas la faute de la PAF.
Par contre, si on doit parler des gens qui font bien leur travail, on peut féliciter sans problème la CIMADE pour son travail d’organisation des filières clandestines et sa sape systématique du travail de la police. Une mention spéciale également pour sa défense de la langue française puisque désormais le mot italien mafia peut se prononcer CIMADE ou RESF.
Oui ! mais bon s’ils se fiaient à la tenue ils ne contrôleraient pas que les brésiliennes . Je pense que c’est assez orienté quand même car on les voit moins aborder par exemple les Guyaniens présents à la Crique grands vendeurs de drogues en tout genre . De plus assez lourdement représentés dans le milieu carcéral . Mais ils semblent qu’ils soient moins dociles que les Brésiliens qui sont arrêtés . C’est visible ! Maintenant ces organisations semblent aussi avoir leurs travers . L’avantage au moins c’est qu’ainsi note image de peuple humaniste s’entretient . Le pire c’est que nous n’en avons même pas la reconnaissance car le fait est que les gens aidés pensent que ce ne sont que des droits qu’ils possèdent et aucun devoir ne leur étant opposé . On leur fait croire que tout l’honneur est pour nous .