A partir de ce soir et durant trois nuits, les 16, 17 et 18 juin, a lieu le Festival Les Nuits Noires à l’auditorium de l’Encre. Cette troisième édition rassemblera des artistes locaux et internationaux comme le guitariste Emile Romain, les chanteuses Lila & Linda Rey, le guitariste Charles Kely pour la nuit « Guyane en partage » le 16 juin. Le lendemain le chanteur brésilien Rafael Lima et le pianiste Eric Ildefonso et son Quintet seront sur le devant de la scène pour la « Diaspora ». Le festival Les Nuits Noires se clôturera samedi 18 juin par du « jazz métisse » avec à l’honneur Laika Quartet, le pianiste Gregory Privat, du son gwo ka avec Sonny Troupé et enfin le pianiste Marion Canonge.

A la carte ou au pass, le prix est fixé à 20€/soir ou 40€ pour les trois jours.

Emile Romain

Titulaire d’une licence de Musique ainsi que du Diplôme d’Etat de musique traditionnelle, Emile Romain enseigne depuis 1992 la basse électrique, la guitare. C’est un musicien éclectique qui à étudié le jazz à l’Américan School of Modern Music à Paris. Il est l’un des piliers de la musique guyanaise par son dynamisme et sa polyvalence. Aujourd’hui figure incontournable dans l’univers musical de la Guyane, il a monté son propre groupe «Emile Romain Suite». Il a obtenu le prix spécial des LINDORS 2007 du «meilleur musicien de l’année».

Linda Rey & Rey Family Orchestra

Linda Rey est une auteure/compositrice/ pianiste/choriste guyanaise qui baigne dans la musique depuis l’enfance. Elle met sa jolie voix chaude au service de sonorités caribéennes Reggae, Soul, Zouk. Elle vous enchantera pendant une heure, accompagnée par le Family Orchestra.

Charles Kely 

Kely a la réputation de faire partie des guitaristes malgaches les plus talentueux. C’est un véritable virtuose de la guitare acoustique qui va vous subjuguer. Sa musique puissante contraste avec sa voix douce et posée. Sa musique est influencée par des répertoires très différents comme le jazz, le blues, le folk, la bossa nova, le rock mais aussi les musiques traditionnelles de Madagascar. Il chante toujours en malgache, sa langue natale dans laquelle il exprime le mieux ce qu’il ressent. Son dernier album «Zoma, Zoma» est un échantillon de son vaste répertoire où les mélodies originales dégagent une sensibilité peu commune. Rythmes et styles fusionnent sans jamais altérer l’authenticité de sa musique. Il a reçu le prix «Découverte RFI» pour sa collaboration avec le groupe Rajery.

Rafael Lima et son groupe

Ce chanteur d’origine brésilienne nous vient de Belem, dans la région du Para. Il vient de fêter ses 30 ans de carrière. Cet adepte du Jazz fusion a participé à de nombreux festivals en Suisse, au Canada, au Brésil, en Italie, en Espagne…. Il organise le festival Jacofest à Belem

Eric Ildefonse Quintet

Le jazz caribéen à l’état pur. Difficile de rester insensible au dernier album d’Eric Ildefonse. Autant dire que le pianiste compositeur martiniquais nous livre le meilleur de ses compositions. Entouré d’une équipe de choc, il place la barre très haut. Vous aurez l’impression d’être face à une nouvelle musique toute en vitalité. A Paris, en Belgique ou dans la Caraïbe, Eric Ildefonse ne cesse d’explorer de nouveaux horizons en proposant différents styles de jazz sans se fixer de frontières, promouvant au contraire, «une autre manière d’entendre le monde». Pour dernier album «Sa’w ka di», Eric Ildefonse a rassemblé autour de lui le contrebassiste Felipe Cabrera et le batteur Chander Sardjoe, tous deux bien connus de la scène jazz parisienne et internationale. A travers ses compositions, il aborde le calypso, la biguine jazz, le bélya, le bèlè du sud, la mazurka et bien d’autres styles de musique caribéenne traditionnelle, d’une manière innovante et contemporaine

Laïka Quintet

«Come a little closer» s’est construit entre Tokyo et New York. C’est un album de standards qui disent avec une absolue précision les sentiments, les émotions, les silences de Laïka. Elle a assemblé des titres qui, chacun, parle à l’oreille de l’homme aimé, de l’homme qui part, de l’homme qui revient, de l’homme avec qui il n’arrivera rien… C’est comme un bréviaire de l’amour vrai. Elle vous fera frémir avec sa voix bouleversante de vérité et de sentiment qui se soucie d’être comprise, d’être vraie, d’être sincère. On y entend le chaos doux d’un cœur amoureux. Les identités emmêlées, le vaste espace du rêve, le sentiment à nu, la capacité de toujours s’inventer.

Grégory Privat et Sonny Troupé

Grégory Privat est un pianiste de jazz caribéen né en Martinique. Il est considéré comme l’un des grands talents de la nouvelle scène jazz française. Il se produit dans les plus grands clubs de jazz et festivals d’Europe. Sonny Troupé apprend le gwo ka en Guadeloupe qui est basé sur la percussion, le chant et la danse. Sa soif d’apprendre l’amène à jouer dans des formations variées allant du jazz au reggae en passant par l’électro. Une entente musicale d’exception. Ces deux artistes se réunissent pour créer un concept original autour du piano et du Ka. Une véritable course-poursuite, un échange sans mots. Le piano et le Ka se comprennent, progressent à la même cadence, riment avec la même allure.

Marion Canonge

Jazzman aujourd’hui incontournable, il est reconnu tant pour ses talents de pianiste que pour ses compositions riches et originales. Cela se traduit par une profusion de projets aux formes multiples… En tant que leader, il écrit quelques unes des plus belles pages de la musique caribéenne de ces dernières décennies avant de se tourner délibérément vers le jazz avec Rhizome. Cette orientation est une belle réussite comme l’illustre Mitan, son dernier album, unanimement salué par la critique. En savoir +