Or : Une Sem guyanaise n’est pas la priorité pour le Mdes
Le Mouvement de Décolonisation et d’Émancipation sociale (Mdes) réagit à son tour à la rencontre à Paris des ministres du Redressement productif et des Outre-mer avec les parlementaires guyanais et le président du Conseil régional qui évoquèrent la semaine dernière la création d’une société d’économie mixte guyanaise d’exploitation aurifère. « Vu la situation chaotique du secteur minier en Guyane gérer par l’état français ; L’échec total de la procédure accélérée (remplacement des garimpeiros par des opérateurs miniers guyanais) ; le report unilatéral des états généraux de l’activité minière en Guyane par le ministre français Arnaud Montebourg ; L’opacité sur les objectifs…
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1 commentaires
Et cela vous étonne ?
« L’échec total de la procédure accélérée (remplacement des garimpeiros par des opérateurs miniers guyanais) »…
Parlons-en… Pourquoi est-ce un échec ? Des sites miniers ont bien été détruits, occupés par les forces armées pendant des semaines (à grand renfort de com dans la presse) et cela a coûté à l’Etat français un bras mais nos chères gueules d’anges de la profession minière, toujours prompt à l’ouvrir pour crier à l’injustice n’ont trouvé personne dans leur rangs pour aller occuper ces fameux sites…
« Rho c’est ballot ça ! On réclame de pouvoir aller exploiter partout en Guyane, que le SDOM bloque le développement de l’activité minière mais on n’est pas foutu de venir quand on vous fait de la place… »
Cette inconséquence n’est pas nouvelle. Et qu’il s’agisse de nos hommes politiques localement ou de l’Etat et de ses représentants de passage, ces amnésies sont coupables.
Il serait bon pour notre Guyane que tout ce petit monde ai un peu de mémoire, se rappelle que se sont ces mêmes gueules d’ange qui ont laissé dériver la situation minière – exceptionnellement ouverte et favorable aux petits artisans au début des années 2000 – et qui ont fait montre à l’époque de leur sérieux au service du « développement endogène de leur chère région » : Emploi de travailleurs irréguliers, non respect des consignes environnementales, pratique quasi systématique du travail hors des limites de leurs titres miniers, exploitation ou réalisation de pistes dans les réserves nationales et divers espaces protégés, collusions avec les garimperos, non paiement des charges sociales, absence de réhabilitations des sites après exploitation, j’en passe…
Alors à qui confier les rênes d’une société minière publique ? à des représentants de l’Etat de passage, vraisemblablement mal informés ou mal conseillés ? ou à des politiques locaux qui – vous en conviendrez – on un regard quelque peu candide sur l’honnêteté et l’intégrité des opérateurs miniers légaux et des représentants des collectivités territoriales ?
On n’est pas sorti de l’auberge…
Mémé Liliane