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La multiplication des « mules » à surveiller à l’hôpital paralyse parfois les patrouilles de police prévues dans Cayenne la nuit

La multiplication des « mules » à surveiller à l’hôpital paralyse parfois les patrouilles de police prévues dans Cayenne la nuit

Le terreau de la délinquance de voie publique peut parfois s’expliquer très simplement notamment à Cayenne. En particulier par des moyens insuffisants octroyés à la police au regard des spécificités guyanaises. En effet, une mule interpellée avec de la cocaïne ingérée, mobilise deux policiers affectés en roulement à sa surveillance à l’hôpital H 24 jusqu’à expulsion des ovules. Or, le nombre de mules interpellées aura été si important en 2016 que Cayenne a pu se retrouver sans patrouille de police la nuit (!) Cayenne n’ayant pas d’unité spéciale dédiée à la garde et au transfert des personnes, les policiers normalement…

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21 commentaires

  • En gros c’est arrivé combien de fois ? Parle-t-on d’une récurrence ou d’une rareté ?
    Les mules sont-elles le seul paramètre qui explique le vide au commissariat ?

  • GZ

    Vous voyez bien que c’est un non-sujet ayant pour résultat la diversion.

    Il serait plus rigolo de se pencher sur le coût des reconduites au peyi. Non pas pour dénoncer la tâche nécessaire bien sûr, juste pour rire… Qualité des sources et du discernement…

    La mission est très disputée dans la maison. Ils répartissent les voyages équitablement, pour que tout le monde puisse en profiter. Normal. (Espérons que rien ne soit changé à l’équité de la maison depuis)
    Deux policiers qui voyagent avec un expulsé. Il y a des destinations préférées (par les policiers), comme Pékin, Lima, d’autres moins.
    Lima via Paris, bien sûr, c’est obligatoire…
    Sur le chemin du retour, les flics prennent deux jours de repos à Paris… Ils débarquent à Cayenne, arrivent en voiture au comissariat… et là, dans la rue, à qq mètres du comissariat, ils tombent sur le mec qu’ils viennent de larger à Lima…:-))
    Salut patron !
    Euuuh… t’es déjà là ?
    Oui patron !
    Beeeen… salut, à la prochaine !

    • Vous avez l’air bien informé ? La solution du problème c’est de faire comme les américains: vol militaire…

      • GZ

        Suffisamment informé pour savoir que la solution est plus en amont que l’habituelle optique policière. La police n’est pas une solution à des problèmes économiques et encore moins aux soucis de la Guyane. La police n’est pas une solution tout court, elle n’en a pas la vocation.
        La police est pour l’immigration clando qu’est la subvention pour l’économie : s’il y en a besoin, c’est déjà un problème.

        Pourtant, un haut gradé de la gendarmerie vous l’a déjà expliqué, une bonne dizaine d’années à cela. Ce général a été dépêché en Guyane « pour voir » la lutte contre l’orpaillage et les mesures à prendre.
        Ils l’ont soulevé en hélico… Ça lui a suffit. Il est reparti aussitôt vers Rochambeau, écourtant son séjour… C’est en montant dans l’avion qu’il a jeté à la petite compagnie, par dessus de son épaule : aucun moyen de contrôler, la gendarmerie n’a rien à faire avec, la totalité de l’armée de terre serait insuffisante à son avis… (Si, pourtant, mais cela ne dépend pas des généraux…)
        Bonjour.

        • On sait bien qu’on ne pourra jamais éradiquer la maladie, faut-il pour autant supprimer les médecins et fermer les hôpitaux ? C’est exactement le raisonnement de C.Taubira: la prison ne règle pas le problème, supprimons les prisons. On voit le résultat. Il faut agir en amont sur TOUTES les causes de la délinquance. Accueillez les délinquants hyper-violents des pays voisins, mettez les en prison, libérez les sur le territoire et ils entrainerons nos jeunes paumés vers plus de violence. C’est exactement ce qui arrive. Renvoyer les délinquants étrangers chez eux purger leur peine permettrait de nous occuper mieux de NOS délinquants. Mais avant tout, il faut agir, mettre le paquet sur l’éducation et la formation, et ne pas attendre 10 ans pour sanctionner fermement…

          • GZ
            31 mars 2017

            N’y faites pas l’allusion, je n’ai jamais dit qu’il faille réduire ou supprimer la police ou la prison.
            Mais que l’on doit tout faire, dans d’autres domaines, pour qu’il n’ y en ait plus besoin… vous l’avez bien compris.

            La situation est issue des idées importées d’Europe. J’ai déjà dit que la Guyane française, en sa configuration actuelle, en l’état, est un anachronisme dans son environnement. Elle est la transplantation d’une autre civilisation que celle du coin et on n’ a rien fait pour faire la part des choses. Comme l’idiotie de « intégrer la Guyane en son environnement » – au lieu de l’avoir intégrée ailleurs…
            Ce qui provoque des situations cocasses, puis des problèmes insolubles.

            Je me répète, mais la Guyane y est parfaitement intégrée : voir le nombre des orpailleurs, la composition des classes dans les écoles, la faune de la prison etc. Mais quelle autre « intégration » flotte devant les yeux embrumés des « décideurs » locaux et nationaux ?
            Moi pa kompri Et vous ?

            Il est comique de se plaindre de l’immigration alors qu’en 1981 le Maroni cessé d’être une frontière – et devenu un « lien »… vers notre anachronisme qui subventionne la mère sans mec… Ca tombe bien, à l’Ouest le mariage proprement dit n’existe pas, les femmes élèvent leurs gosses plutôt seule, et les filles sont initiées à l’âge de 11 ans par leur oncle….. Matriarcat.

            Et c’est tranquillement présenté par des sociologues comme une situation à accepter… pendant que l’on condamne à 8 ans de prison un entrepreneur « métro » pour avoir couché avec une nana de 17 ans qu’il a épousée et mènent une vie normale…

            V’là un grave anachronisme parmi d’autres : l’effondrement de l’égalité devant la loi…
            Le bordel commence dans les têtes.

            La notion d’immigration impose la définition de la réalité physique, les contours du lieu concerné par le phénomène. La pleurnicherie actuelle est donc sans objet car le contour est abandonné.

    • N’est-ce pas là PAF qui est charge des reconduites et non le commissariat ?

      • GZ

        Ni la PAF ni le commissariat, mais des policiers affectés à la PAF.
        Et il arrive, oh miracle et découvertes, oh Guyane pays et cour des miracles, que les policiers de la PAF se rendent au commissariat.. et même qu’ils se rendent à la rue du commissariat, sans nécessairement enter dans le commissariat… car arrivés de l’aéroport, le collègue les dépose dans le centre-ville où ils habitent.
        Ils se peut même qu’ils s’y rendent sciemment pour signer un document en rapport avec leur mission achevée…
        Tas de raison.
        Qui l’eût cru ?
        Vous m’étonnez parfois, Enneyac.

        • Je cherchais le lien avec le sujet de l’article, je constate qu’il s’étiole à chacune de vos réponses.

          • GZ
            31 mars 2017

            Le sujet de l’article n’est pas le mot commissariat, mais les effectifs de la police en général et les tâches qu’ils assument.
            Y a pas pire aveugle que…

  • Nemo

    On ne peut que partager l’incompréhension et la stupéfaction face à une situation aussi aberrante qu’inconcevable pour la sécurité des citoyens, notamment la nuit. De là à établir un lien de cause à effet entre la diminution ponctuelle des effectifs (du fait de l’obligation d’affecter deux policiers à la garde d’une mule) et la délinquance, il y un pas que je laisse le journaliste franchir. Disons qu’il est peut-être maladroit de relier le « terreau de la délinquance » à des « moyens insuffisants octroyés à la police ». En quoi un sous-effectif policier ponctuel rendrait-il le milieu plus favorable à la délinquance ? Sauf à penser que les délinquants soient informés en temps et en heure du sous-effectif et en profitent pour commettre davantage de méfaits, je ne vois pas ce qui relierait ces deux paramètres. Disons plutôt que les victimes auraient un sentiment plus important d’insécurité si la police ne pouvait les secourir faute d’un effectif suffisant. L’explication du milieu favorable à la délinquance par la présence policière demeure discutable. Au-delà de la quantité policière, il faudrait aussi apprécier la qualité du travail policier réalisé (respect des procédures, rigueur des investigations, fiabilité des recueils des éléments factuels et humains) pour juger de l’impact sur la délinquance. Combien de délinquants se retrouvent libres pour des erreurs procédurales ou des investigations trop légères ?
    Le milieu propice à la délinquance est, en outre, conditionné par beaucoup d’autres facteurs que la délégation actuellement réunie ferait bien d’identifier et sur lesquels elle ferait bien d’agir au plus vite et de manière pérenne : cadre de vie, structure familiale, natalité, éducation, scolarisation, formation, perspectives d’insertion professionnelle, immigration, habitat illégal et insalubre (squat), consommation d’alcool et de drogues, réseaux et trafics. Ce qui n’écarte en rien la réflexion sur les moyens policiers, matériels et humains.

    • KouK

      Voilà une réflexion qui fait plaisir, en ces temps de « réactions épidermiques » (et sensiblement xénophobes). La police – bien que nécessaire à renforcer pour correspondre à la réalité guyanaise – n’est certainement pas la solution à nos problèmes. Les gens en sont conscients, puisqu’ils revendiquent justement l’éducation, la scolarisation et les perspectives d’insertion professionnelle que vous évoquez. Seulement… leur analyse primaire de la situation leur fait dire et penser les pires saloperies.

      C’est rageant de voir que la parole haineuse prend trop souvent le pas sur la réflexion et l’action (celle de militer pour que les choses changent, en s’impliquant personnellement dans l’amélioration du cadre de vie, et dans l’intégration des populations immigrées – vu qu’elles ne peuvent pas être refoulées comme ça – au mode de vie guyanais/français).

      Les gens qui viennent de pays très pauvres n’ont pas les mêmes valeurs que nous. Ils ne sont pour autant pas forcément contre l’idée de les acquérir. Arrêtons de tout le temps stigmatiser les personnes d’origines étrangères. Nous sommes à plus de 60% d’origine étrangère. Hypocrisie et fainéantise sont les maîtres mots du xénophobe péyi.

      • Nemo

        L’Histoire n’a eu de cesse de nous montrer que c’est la pente presque naturelle sur laquelle toute société en proie à une crise profonde, notamment économique, qui plus est dans un fort contexte d’insécurité, a tendance à glisser : la recherche de boucs-émissaires par le rejet sur l’Autre de toutes les fautes et de tous les vices. N’y a-t-il donc que les étrangers à truander en Guyane ? Je crois que les médias nous donnent à voir actuellement quelques beaux spécimens locaux, aujourd’hui, sans vergogne aucune, porte-étendards de la mobilisation citoyenne. Quelle famille française ne cherche pas, non plus, à tirer partie de l’argent de l’Etat ? Tant que l’on ne balaiera pas non plus devant notre porte et ne séparera pas le bon grain de l’ivraie parmi nos représentants, la jeunesse aura comme modèles d’ascension sociale la corruption et la truanderie. Tant que l’on continuera d’accueillir, sans véritables régulation ni contrôle, des immigrés en grand nombre, avec des frontières poreuses (peut-il en être autrement dans un tel environnement naturel ?), il sera toujours plus facile de leur faire porter le chapeau de tous nos maux. Je persiste à dire qu’éducation et développement économique sont les facteurs-clés pour sortir du marasme social dans lequel se trouve la Guyane. Cela suppose des contrôles drastiques sur les familles et un accompagnement, une prise en charge et un suivi des enfants dans tous les domaines (scolaire, social et sanitaire principalement). Trop d’enfants vivent ici dans un monde qui n’est pas celui d’enfants et deviennent même des délinquants sans avoir eu d’enfance. En l’absence de parents dignes de ce nom, l’alcool et les drogues n’aident pas non plus à se construire de manière équilibrée et saine. La police, bien que nécessaire pour garantir notre sécurité et celle de nos biens, n’est que le dernier maillon de la chaîne (avant la case prison) pour enrayer la production de la violence, mais en aucun cas elle n’agira sur ses causes. Traiter les effets sans s’attaquer aux causes véritables (structurelles, institutionnelles, familiales, sociales, économiques, éducatives, conjoncturelles et environnementales) c’est laisser le cancer métastaser jusqu’à l’agonie et l’implosion de la société. S’il n’y avait pas un taux de chômage, une déscolarisation et des indicateurs de délinquance et de criminalité aussi élevés, l’immigré ne serait pas pris pour cible. Mais, dans le contexte qui est le nôtre, il fait une cible facile. Or, cela masque des problèmes beaucoup plus profonds, structurels et complexes, auxquels les politiques territoriales et nationales n’ont pas su s’attaquer avec la détermination et le courage nécessaires. Pourquoi ? Posons-leur la question. Comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi la Guyane se trouve-t-elle dans la situation où elle est maintenant ? Cela ne date pas d’aujourd’hui. A chacun d’assumer sa part de responsabilité (Etat, collectivités, familles car le premier noyau social, le premier cadre structurant, avant l’école, c’est bien la famille).

  • Aucune xénophobie dans mes propos, les clandestins n’ont rien à faire sur le territoire, ceux qui sont en règle et qui ne sont pas délinquants sont les bienvenus. Curieusement, lors de ces manifestations, avez vous remarqué que, contrairement à l’habitude, nous n’avons vu flotter que le drapeau de la Guyane. Jusqu’à présent, la seule solution pour régler le problème a été de supprimer le mot « clandestin » ou de distribuer des OQT. Système vraiment efficace qui nous a mené tout droit où nous en sommes aujourd’hui, derrière les barreaux. Comme si pour être tous intelligents, il suffisait de supprimer le terme « stupide » et de distribuer le Bacc. Quoique, c’est déjà un peu ce qui se passe…

  • FF

    et dire que j’ai eu la pudeur de ne pas faire un poisson d’avril annonçant une demande d’indépendance par les 500 frères…

    • Nemo

      Au vu de la revendication première de changement statutaire qui apparait sur le tableau de réponses des ministres, j’en arrive à me demander si les masses n’ont pas été soulevées contre l’insécurité (et le ras-le-bol des problèmes de violences dans tous les secteurs de la société guyanaise) dans le seul but de légitimer le macro-collectif créé afin d’introduire insidieusement et sournoisement, presqu’à l’insu de la population (en tout cas ce n’était pas ce pour quoi elle a manifesté à l’unisson de toutes ses composantes), cette seule et unique (inique ?) demande. De là à dire que c’est une habile (grossière ?) manoeuvre syndicalo-politicienne… Il est vrai qu’en ce premier avril, ce serait bien vite oublier que les rivières de Guyane sont peuplées d’aymaras prêts à happer, sans vergogne, un morceau de démocratie. Et si ce n’était pas une blague ?

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